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À force de rêves

Générique
Résumé (version longue) et bande-annonce
Biofilmographie de Serge Giguère
Jacquette DVD
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Photos
 
 
 







Générique

À force de rêves
Documentaire, couleur, 83 minutes, Québec 2006


Avec
Gérard Allaire
Reine Décarie
Jean Lacasse
Ray Monde
Marc-André Péloquin

Et la participation de Gaston Melançon et son orchestre

Produit par Les Productions du Rapide-Blanc
en coproduction avec L’Office national du film du Canada

Avec la participation financière de
SODEC, société de développement des entreprises culturelles – Québec, QUÉBEC, crédit d’impôt cinéma et télévision – Gestion SODEC, Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Téléfilm Canada, Crédit d'impôt du Canada

Image et réalisation  Serge Giguère
Montage Louise Dugal
Conception et montage sonore Claude Beaugrand
Musique originale René Lussier
Production Nicole Hubert et Sylvie Van Brabant, Les Productions du Rapide-Blanc / Colette Loumède, ONF

     
Distribution : Marché commercial - salles et DVD, ventes télévision K-Films Amérique
Boutiques  ONF, ventes institutionnelles  et internationales Office national du film du Canada
 




BANDE-ANNONCE
B-A MONTAGE POÉTIQUE



Résumé (version longue)

À force de rêves
Documentaire de Serge Giguère
Produit par Nicole Hubert et Sylvie Van Brabant (Rapide-Blanc)
ainsi que Colette Loumède (Office national du film du Canada)
2006, 83 minutes


Il est tout à fait possible de vieillir heureux. Les personnages de À force de rêves nous le rappellent par leur exemple, par leur rapport passionné au monde, par leurs gestes simples remplis du bonheur de vivre ainsi que par leur sereine lucidité. Si certains films nous aident à mieux vivre, À force de rêves fait certainement partie de ceux-là ! Le poids des années y apparaît allégé par la sagesse, l’humour, l’amour et la créativité.

Ils ont entre 72 et 94 ans. Ils s’appellent Reine Décarie, Gérard Allaire, Marc-André Péloquin, Ray Monde et Jean Lacasse. Ils font de la musique, de la peinture ou de l’aéromodélisme, travaillent sur leurs terres ou se passionnent pour les antiquités. Retrouvant la verve qui caractérise ses meilleurs films – Oscar Thiffault (1988), Le roi du drum (1991), 9, Saint-Augustin (1995) – Serge Giguère les observe avec la liberté que lui procure sa longue expérience de documentariste construisant une mosaïque vibrante et colorée à partir des fragments de leur existence. « Une vie, c’est une trace », nous dit Ray Monde, qui ponctue la sienne de tableaux inspirés par l’actualité, de l’explosion d’une navette spatiale aux bombes tombant sur l’Irak. D’un certain nombre de traces, Serge Giguère fait une route, un chemin, un parcours cohérent savamment agencé en étroite collaboration avec la monteuse Louise Dugal. Ensemble, ils font émerger des liens entre une série de destins indépendants les uns des autres, entre des individus qui ne se connaissent ni ne se croisent, mais qui tous aspirent à communier, modestement, avec la grandeur du monde: rêve de voler ou encore rapport étroit à la nature, au patrimoine, à l’art. Ainsi, ces avions modèles réduits qui traversent le film, constructions fragiles qui décrivent des arabesques sont comme les traces laissées par les personnages. Ces avions légers virevoltent au rythme des airs d’un big band composé de retraités qui prennent plaisir à jouer les mélodies de leur jeunesse. Ce big band prend d’ailleurs place dans le film comme un sixième personnage, une petite société qui fait entendre sa vitalité et partage son swing avec la caméra.

De la fresque filmée par Serge Giguère, on retiendra certainement que la passion aide à vivre, comme la musique a pu rendre heureuse Reine Décarie pendant plus de neuf décennies, comme l’amour des vieux meubles a pu motiver le pugnace Jean Lacasse, comme travailler aux champs ou dans les bois a pu satisfaire le vaillant Gérard Allaire, qui ne laisse pas ses douleurs aux jambes ralentir son ardeur. «J’ai bûché le plus gros érable de ma sucrerie» lance Gérard simplement, comme pour envisager subtilement sa propre mort, inévitable, rendue si tangible par la disparition progressive de ses vieux amis et par le délabrement de ses anciens bâtiments de ferme. Et si les choses s’effacent sous les effets du temps qui passe, si la mobilité diminue, si les perspectives s’amoindrissent, il n’y a pas lieu de s’en plaindre.

Même si la mort rôde, même si elle s’annonce autour de chacun, il émane donc de À force de rêves une chaleur et une joie d’exister que la caméra parvient à traduire par la proximité et l’intimité qui lient le cinéaste à ses personnages. Tout le dispositif du film repose sur le temps – plusieurs années de tournage ont été nécessaire pour saisir les moments qui le composent – ainsi que sur l’étroite complicité qu’entretiennent Giguère et ses sujets, de sorte que ceux-ci ne semblent jamais en représentation, qu’ils s’adressent à la caméra comme à une vieille connaissance, qu’ils acceptent sa présence dans leur moments de fragilité, comme lorsque Marc-André Péloquin, s’éveillant sur son lit d’hôpital après un infarctus, évoque ce qui est peut être son dernier été. « Si tous les gens pouvaient penser que ça pouvait être leur dernier été. Mon dieu que ça irait mieux! Ah! Pas mal mieux…On n’aurait plus besoin de guerre… Et je vous garanti que si c’était votre dernier été vous ne seriez pas ici en train de filmer. Vous seriez à Montréal, en train d’aimer à tour de bras. C’est ce qu’il faut. Il n’y a que ça de vrai !»

Tout le film est là! Dans cette ambiance positive, ce sourire que les petits désagréments de l’existence ne peuvent altérer. Lorsque se termine À force de rêves, lorsque les musiciens de l’orchestre de Gaston Melançon rangent leurs instruments, que les avions se posent et que chacun lève les yeux au ciel pour observer l’élégant plongeon des samares qui tombent doucement d’un vieil érable, on rend hommage à Serge Giguère d’avoir su être attentif à ces moments de vie, d’avoir su par son habile bricolage donner une forme cinématographique à l’ensemble, d’avoir pris le temps de révéler dans leurs plus fines nuances les précieux enseignements issus d’une sagesse sans prétention.


     
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Serge Giguère
Réalisateur et caméraman

En 1974, Serge Giguère fonde Les films d’aventure sociale du Québec avec Robert Tremblay. Les deux cinéastes coréalisent le documentaire Belle famille (1978). Giguère s’associe ensuite à Sylvie Van Brabant pour créer, en 1984, Les Productions du Rapide-Blanc.

Serge Giguère est l’une des figures majeures du documentaire au Québec. Trois de ses films ont d’ailleurs reçu la mention Meilleur moyen métrage de l’année par l’Association québécoise des critiques de cinéma, soit Oscar Thiffault (1988), sur le célèbre auteur-compositeur du Rapide blanc, Le roi du drum (1991), portrait du jazzman Guy Nadon, et 9, Saint-Augustin (1995), portant sur le prêtre ouvrier Raymond Roy.

Serge Giguère possède cette rare capacité de révéler l’exceptionnelle dimension de personnages en apparence simples, qu’il fréquente sur de longues périodes. Ainsi, il peut traquer les gestes du quotidien et faire émerger le sens en étant attentif aux détails. L’œuvre de Serge Giguère est faite de rencontres marquantes, pendant lesquelles les spectateurs partagent la vie d’individus qui parlent en leur propre nom, mais qui, ce faisant, en disent long sur la collectivité à laquelle ils appartiennent.

Onzième réalisation du cinéaste, À force de rêves , une mosaïque éclatée de personnes âgées d’horizons différents, obtiendra le prix Jutra du meilleur documentaire en 2007.

Après l’intermède de Suzor-Coté, biographie sobre du grand peintre de sa région natale, les Bois-Francs, Giguère renoue, dans À force de rêves, avec son style remuant et libre, sa verve populaire pleine d’empathie et de tendresse.

Serge Giguère travaille actuellement à deux documentaires, filmés à long terme. Dans le premier, Le mystère MacPherson, il accompagne la démarche et l’engagement social de la cinéaste Martine Chartrand, dans sa réalisation d’un film d’animation basé entre autres sur une chanson de Félix Leclerc qui relate la présence de draveurs noirs dans l’histoire du Québec. Dans le second, Giguère veut retracer le parcours exemplaire de Louis-Edmond Hamelin, pionnier de la géographie au Québec, fondateur du Centre d’études nordiques de l’université Laval et créateur du concept de nordicité.

Serge Giguère, en 2007, obtient la Bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2008, il reçoit Le Prix du Gouverneur général en arts médiatiques.

   
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