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Des films à contre-courant |

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Bios
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Sylvie Van Brabant
Cofondatrice, avec Serge Giguère, des Productions du Rapide-Blanc, Sylvie Van Brabant dirige avec passion cette boîte qui a produit depuis 1984 des documentaires marquants, lauréats de nombreux prix ici et ailleurs. Ces films ont été reconnus et célébrés pour leur facture cinématographique souvent singulière, de même que leur impact social et politique indéniable. Si elle était là comme productrice lors des premières œuvres de Serge Giguère au Rapide-Blanc, comme Oscar Thiffault et Le roi du drum, elle y est encore derrière des films récents comme Chercher le courant, L’Imposture, On ne mourra pas d’en parler et ANTICOSTI : La chasse au pétrole extrême.
Originaire de Saint-Paul, en Alberta, Sylvie Van Brabant est aussi cinéaste. Elle réalise depuis 30 ans des films qui incitent à réfléchir sur l’acceptation des différences, la santé des femmes, le besoin d’affirmation créative des jeunes, l’importance de conserver sa culture, le respect des droits de l’homme et l’environnement. Son dernier film, Visionnaires planétaires, gagnant de nombreux prix depuis sa sortie remarquée en octobre 2009, est l’aboutissement de la démarche d’une cinéaste depuis toujours soucieuse du bien-être des individus, de la société et de l’environnement.
Sylvie Van Brabant milite également pour le documentaire d’auteur depuis 20 ans, siégeant de 2008 à 2010 sur l’exécutif de Doc Québec et celui de l’Observatoire du documentaire. Elle a été membre du conseil d’administration de Hot Docs, de l’ARRQ, de Doc Québec et a démarré le mouvement Urgence documentaire dans les années 1990.
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Serge Giguère
En 1974, Serge Giguère fonde Les films d’aventure sociale du Québec avec Robert Tremblay. Les deux cinéastes coréalisent le documentaire Belle famille (1978). Giguère s’associe ensuite à Sylvie Van Brabant pour créer, en 1984, Les Productions du Rapide-Blanc.
Serge Giguère est l’une des figures majeures du documentaire au Québec. Trois de ses films ont d’ailleurs reçu la mention Meilleur moyen métrage de l’année par l’Association québécoise des critiques de cinéma, soit Oscar Thiffault, sur le célèbre auteur-compositeur du Rapide blanc, Le roi du drum, portrait du jazzman Guy Nadon, et 9, Saint-Augustin, portant sur le prêtre ouvrier Raymond Roy.
Serge Giguère possède cette rare capacité de révéler l’exceptionnelle dimension de personnages en apparence simples, qu’il fréquente sur de longues périodes. Ainsi, il peut traquer les gestes du quotidien et faire émerger le sens en étant attentif aux détails. L’œuvre de Serge Giguère est faite de rencontres marquantes, pendant lesquelles les spectateurs partagent la vie d’individus qui parlent en leur propre nom, mais qui, ce faisant, en disent long sur la collectivité à laquelle ils appartiennent.
Onzième réalisation du cinéaste, À force de rêves , une mosaïque éclatée de personnes âgées d’horizons différents, obtiendra le prix Jutra du meilleur documentaire en 2007.
Après l’intermède de Suzor-Coté, biographie sobre du grand peintre de sa région natale, les Bois-Francs, Giguère renoue, dans À force de rêves, avec son style remuant et libre, sa verve populaire pleine d’empathie et de tendresse.
Serge Giguère travaille actuellement à deux documentaires, filmés à long terme. Dans le premier, Le mystère MacPherson, il accompagne la démarche et l’engagement social de la cinéaste Martine Chartrand, dans sa réalisation d’un film d’animation basé entre autres sur une chanson de Félix Leclerc qui relate la présence de draveurs noirs dans l’histoire du Québec. Dans le second, Giguère veut retracer le parcours exemplaire de Louis-Edmond Hamelin, pionnier de la géographie au Québec, fondateur du Centre d’études nordiques de l’université Laval et créateur du concept de nordicité.
Serge Giguère, en 2007, obtient la Bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec. En 2008, il reçoit Le Prix du Gouverneur général en arts médiatiques.
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Nicole Hubert
Nicole Hubert est une productrice engagée dont le travail permet à des documentaristes de s’exprimer, et ce, depuis 30 ans. Elle produit des documentaires féministes, d’abord au Groupe Intervention Vidéo de Montréal (GIV), puis elle se joint en 1990 au Studio des femmes (Studio D) du Programme anglais de l'Office national du film du Canada. Elle épouse avec enthousiasme le mandat du Studio d'offrir aux femmes cinéastes, de tous les milieux et de toutes les régions du Canada, l'occasion de s'exprimer par la voie du cinéma. Elle y produit dix films qui récoltent de nombreuses mentions, tant au niveau national qu’international.
Nicole Hubert se joint aux Productions du Rapide-Blanc en 1998 où elle assume le développement et la production de plusieurs documentaires. On pense entre autres à : Squat!, qui décrit de l’intérieur l’aventure du premier squat politique au Québec, qui a remporté le prix de la meilleure réalisation pour un long métrage et le prix Humanitaire au festival Hot Docs de Toronto en 2003 ; Pas de pays sans paysans, sur l’état du monde agricole ; À force de rêves, film d’ouverture de la la 9e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal, qui s’est mérité le prix Jutra du Meilleur documentaire en 2007 et le prix spécial du jury, de la catégorie Meilleur long métrage canadien, au festival Hot Docs, en 2007. Ces longs métrages ont été projetés très largement à travers le Québec et le Canada. Avec la sortie de L’Imposture Nicole Hubert maintient sa vision et celle des Productions du Rapide-Blanc de produire des documentaires qui provoquent un questionnement et jettent un regard différent sur des enjeux sociaux importants de notre
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Amélie Lambert Bouchard
Amélie Lambert Bouchard travaille dans le domaine cinématographique depuis 2011. Déterminée à œuvrer dans le domaine des arts et de la culture, elle termine son baccalauréat en Animation et recherche culturelles à l’UQAM tout en travaillant comme coordonnatrice de production chez Les Productions du Rapide-Blanc. C’est là qu’elle tombe en amour avec l’univers du documentaire d’auteur. Toujours impliquée dans cette boite, elle participe, entre autres comme coordonnatrice ou directrice de production, aux films Le Nord au cœur, Le monde d’Adrien, ANTICOSTI : La chasse au pétrole extrême, Le mystère Macpherson, Le Commerce du sexe. Elle collabore également avec d’autres compagnies de production dont Argus Films, Laterna Films et l’Office national du film du Canada.
En 2012, elle entreprend le métier de productrice au côté de Sylvie Van Brabant sur le long métrage documentaire Le Chantier des possibles, réalisé par Ève Lamont. Actuellement elle produit également le court métrage documentaire Algo, Polly et Turcot d’Alexandre Sheldon, le court métrage Le Grand Frère de Jérémie Battaglia, le documentaire Hacktivisme MTL d’Alexandre Sheldon, Le Kongsi d'Helen le premier long métrage documentaire de la cinéaste Victoria Chan et Parfaites de Jérémie Battaglia.
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Francine Tougas
Scénariste, réalisatrice et conseillère
Diplômée du Conservatoire D’Art Dramatique de Montréal en 1973, Francine Tougas a d’abord joué au théâtre et à la télévision pendant dix ans, avant d’écrire et de jouer des performances solo un peu partout au Québec (Histoires de Fantômes, Grandir). Puis, prenant la tangente de l’écriture télévisuelle, elle travaille en tant que conceptrice et scénariste à un grand nombre d’émissions jeunesse (Bibi et Geneviève), de téléromans (À Plein Temps, Fred-Dy) et de séries dramatiques sur des thèmes sociaux (Les Enfants Mal-Aimés, Les Enfants de la Rue, l’Emprise). Elle écrit aussi plusieurs livres pour enfants, et publie en 2004 le roman, encensé par la critique, Les mardis de Béatrice. Elle est également membre du conseil d’administration du Regroupement QuébecOiseaux. Parallèlement à son travail d’auteure, Francine Tougas s’intéresse de près au documentaire. En plus de scénariser un film sur les 10 ans du Cirque du Soleil, L’Odyssée baroque, elle est associée aux Productions du Rapide-Blanc depuis les débuts. Vice-présidente, elle agit aussi en tant que conseillère à la scénarisation pour de nombreux films, dont Rivières d’argent de Michel Gauthier, L’Île aux Fleurs, de Katerine Giguère, À force de rêves, de Serge Giguère, Visionnaires Planétaires, de Sylvie Van Brabant, L'Imposture, d'Ève Lamont, Les Équilibristes de Violette Daneau, ainsi que pour Chercher le courant, de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere, pour lequel elle est également productrice exécutive. Elle a réalisé en 2006 un premier film documentaire, Survivre, sur les conséquences, chez les survivants, d’un terrible accident survenu il y a 40 ans. Elle développe actuellement une série télé adaptée de son roman et un long-métrage pour le cinéma, tout en continuant à agir comme conseillère sur plusieurs projets du Rapide-Blanc.
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Sophie Michon
Sophie Michon travaille aux Productions du Rapide-Blanc depuis 2014. À la fin de son baccalauréat en Animation et recherche culturelles à l’UQAM, elle coordonne la distribution du documentaire de Dominic Champagne ANTICOSTI : La chasse au pétrole extrême (2014). La même année sort Le mystère Macpherson de Serge Giguère (Jutra 2015 du Meilleur documentaire) dont elle assure également la mise en marché, en collaboration avec l’ONF. En 2015 sort L’or du golfe, documentaire de Ian Jaquier, produit par Laterna Films et distribué par Rapide-Blanc, pour lequel elle agit encore à titre d’agente à la mise en marché. Présentement, Sophie travaille activement sur la distribution du film Parfaites de Jérémie Battaglia et Le chantier des possibles de Ève Lamont.
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Katerine Giguère
Directrice photo, réalisatrice et productrice
Katerine Giguère œuvre dans le milieu du cinéma depuis plus d’une quinzaine d’années. Elle a fait ses débuts professionnels sur des longs métrages de fiction, comme assistante à la caméra. Par la suite, elle devient actionnaire de la maison de production de documentaires Rapide-Blanc. C’est dans cette compagnie qu’elle produit, réalise et fait les images de son premier documentaire L’île aux Fleurs. Depuis le début des années 2000, elle se concentre sur la direction photo de nombreux projets. Elle a collaboré étroitement avec plusieurs réalisateurs : Karina Goma, Francine Pelletier, Anaïs Barbeau-Lavalette, Hugo Latulippe, Bernar Hébert ainsi que Sylvie Van Brabant, pour n’en nommer que quelques-uns.
Katerine ne lâche pas pour autant la production et la réalisation. Elle prépare un court métrage documentaire, Le Monde d’Adrien, suivant l’évolution d’un jeune garçon, de 6 à 12 ans.
Intéressée par la photographie et le cinéma de fiction, Katerine n’a pas fini de nous faire découvrir les images qui l’inspirent.
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Ève Lamont
Le travail de Ève Lamont, camérawoman et réalisatrice, est reconnu et a été largement diffusé au Québec, au Canada et à l’étranger. Ève Lamont se démarque en portant à l’écran des expériences qui sortent des sentiers battus, en réalisant des œuvres de convictions qui donnent une voix et un rôle prépondérant aux gens dont les droits et l’expression restent occultés et peu considérés dans la société. En suivant ses protagonistes de près, elle saisit la réalité à la manière du cinéma direct et plonge, caméra au poing, au cœur de réalités sociales méconnues. Ses documentaires agissent comme révélateurs d’enjeux sociaux sur la place publique et deviennent ainsi de véritables instruments de réflexion et de débat citoyen.
Son dernier long métrage, L’Imposture propose une vision de l’intérieur sur la prostitution en suivant des femmes qui se sont prostituées et qui doivent livrer un âpre combat pour quitter l’industrie du sexe. Dans Pas de pays sans paysans, Ève Lamont va à la rencontre d’agriculteurs et de citoyens qui luttent contre l’agro-industrie et ont opté pour une agriculture pérenne qui préserve notre santé et l’environnement. Le film Squat! qui relate l’histoire d’un squat vécu par de jeunes squatteurs à Montréal, a reçu en 2003 le prix de la meilleure réalisation dans la catégorie long métrage documentaire canadien et le Prix humanitaire, au réputé festival documentaire Hot Doc à Toronto. Dans le documentaire Méchante Job, des précaires et chômeurs contestent l’exploitation du travail et la société productiviste en cherchant des alternatives au travail salarié.
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Jérémie Battaglia
Caméraman de formation, Jérémie Battaglia travaille pendant plusieurs années en France principalement sur des films de fiction et du reportage. Il s’installe en 2009 à Montréal afin de se consacrer à sa passion première : la pratique documentaire. Son travail photographique et vidéo sur le mouvement étudiant de 2012 au Québec le fera rapidement remarquer notamment par le biais d’un court métrage documentaire devenu viral.
Intéressé par les nouveaux médias et les possibilités documentaires qu’offrent les divers supports disponibles, il produit et réalise seul un premier projet web-documentaire, 20+12, une partie de campagne, autour des élections présidentielles en France en 2012. Ce projet lui permettra de collaborer avec l’Office national du film du Canada sur trois projets documentaires interactifs concernant des enjeux sociaux et politiques au Québec : Le poids d’une voix, le printemps d’après et Toi, moi et la charte.
il participe en tant que réalisateur principal au projet de web télé de Télé Québec La Fabrique Culturelle, et cela dès son lancement, en réalisant de nombreux courts documentaires et portraits d’artistes du Québec.
En 2016, Jérémie Battaglia réalise son premier long métrage documentaire, Parfaites, produit par les Productions du Rapide-Blanc, dans lequel il suit le parcours de l'équipe nationale de nage synchronisée vers les qualifications pour les Jeux olympiques de Rio. Sorti en salles au Québec, le film a également été diffusé dans des versions télé par Radio-Canada et CBC. Jérémie travaille actuellement au développement d'un court métrage documentaire, également produit par Les Productions du Rapide-Blanc.
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Denis McCready
Cumule une dizaine d'années d’expérience en documentaire sur des projets touchant à la science, la guerre, l’aide humanitaire, la musique, la danse et les arts visuels. Il a été producteur délégué sur Visionnaires Planétaires pour Les Productions du Rapide-Blanc, autant que sur Naica – Secrets of the Crystal Cave diffusé sur National Geographic et sur la série Mars Rising sur Discovery Canada, tous deux produits par Galafilm.
Denis McCready a par ailleurs coopéré par son travail de photo reporter avec Médecins sans frontières au Nagorno-Karabagh et avec CARE en Bosnie-Herzégovine. Il a aussi remporté le 2e prix au Concours littéraire de Radio-Canada avec son récit de voyage Retour de Sarajevo, à la première personne.
Aux Productions du Rapide-Blanc, il a produit le premier film de Wendy Champagne,BAS ! Au-delà du Red Light et travaille depuis 2007 à la production du Road movie en canot Chercher le courant, un film de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere avec Roy Dupuis, qui documente l’écosystème de la rivière Romaine et questionne la manière de produire de l’énergie au Québec. Il produit simultanément le documentaire En pleine face – La naissance du punk montréalais, de Érik Cimon, pour Périphéria Productions.
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Wendy Champagne
En tant que journaliste et écrivaine, Wendy Champagne a vécu dans 9 pays au cours des 17 dernières années, une vie de bohème qui lui a fait découvrir des histoires extraordinaires, et des gens fantastiques partout dans le monde. En particulier, ce sont les histoires de femmes et d’enfants, des histoires d’injustice, de triomphes et de sagesse qui sont devenues sa passion et l’axe central de sa recherche et de son écriture.
En 2005, alors qu’elle était au Népal à faire de la recherche pour un article de magazine sur l’adoption internationale, Wendy a visité une maison d’enfants anciennement « trafiqués » et elle y a rencontré Geeta, devenue depuis le personnage principal de son premier documentaire : BAS! Au-delà du Red Light,
sorti au printemps 2010, et qui a depuis remporté des prix.
Ce que Wendy aime, dans le cinéma, c’est l’esprit de collaboration; elle a l’intention de continuer à faire des films qui mélangent les genres et tentent de briser les barrières entre les idées et les croyances.
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Violette Daneau
Issue du monde de la fiction et de la publicité Violette Daneau a fait carrière en tant que concepteur visuel pendant 25 ans. Elle compte à son actif une centaine de publicités, des courts métrages et plusieurs longs-métrages de fiction. Elle a collaboré avec plusieurs cinéastes, dont André Melançon, Alain Goldstein, Jean Marc Piché, Richard Roy (Québec), Marta Mészaros (Hongrie), Robert Altman (États-Unis), Waldemar Kziki (Pologne)… Puis c’est le changement de cap vers le réel. Violette réalise son premier long métrage documentaire,
On ne mourra pas d’en parler un voyage intimiste sur l’humain face à son échéance ultime.
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Nicolas Boisclair
Éco-pédagogue, Nicolas Boisclair est aussi un passionné des longues expéditions. Que ce soit en cyclo-tourisme en Amérique centrale, en canot sur le fleuve Rupert, en alpinisme dans les Andes, en ski dans les monts Groulx ou sur le pouce jusqu’au Yukon, il se compte toujours très chanceux de pouvoir nourrir ses yeux de ces expériences qui pour beaucoup seraient source de grand inconfort. On l’appelle pour qu’il soit chef d’expédition car il nous fait nous dépasser, en toute sécurité, là où nous n’oserions jamais aller. Grand curieux de l’énergie, à la fois organisé et techno, il est une mine d’or d’information sur l’énergie car il peut déchiffrer des mémoires austères déposés à la Régie de l'énergie que poser les questions qui dérangent le statut quo énergétique. Chercher le courant, qu'il coréalise avec Alexis de Gheldere, est son premier documentaire
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Alexis de Gheldere
Journaliste, réalisateur et touche-à-tout, Alexis de Gheldere est un passionné de grands espaces et de rencontres. Après quelques années à parcourir de nombreux pays et à rédiger des guides de voyage pour le compte des Éditions Ulysse, il s’est embarqué pour l’Afrique de l’Ouest qu’il a traversée en sept mois en 2002-2003. Au passage, 6 documents de 30 minutes ont été réalisés pour RDI. Par la suite, il a oeuvré au sein d’équipes de réalisateurs et de formateurs dans le cadre de programmes s’adressant aux jeunes de la rue (Télé Sans Frontières), aux Amérindiens (Wapikoni Mobile) et destinés à leur enseigner la réalisation de courts métrages documentaires. Il continue également à pratiquer le journalisme (Voir, Géo Plein Air, Ulysse) tout en participant à des projets de films et de séries télévisées, le plus souvent aux quatre coins du Québec ou à l’étranger.
Chercher le courant, qu'il coréalise avec Nicolas Boisclair, est son premier long métrage.
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Claude-André Nadon
Après avoir escaladé de nombreuses montagnes,
Claude-André Nadon sest attaqué en lan
2000 au mont Everest et atteint 8100 mètres, sans oxygène
ni sherpa. Récipiendaire en 2002 et 2004 du prix Yves-Laforest
(décerné par la Fédération québécoise
de la montagne et de lescalade au grimpeur sétant
illustré au cours de l'année), Claude-André
se passionne aussi pour le documentaire. Ses images saisissantes
de son ascension de lEverest ont servi à son
premier documentaire, Un Everest de l'intérieur, coréalisé
avec la cinéaste Sylvie Van Brabant. Le film a remporté
le Grand Prix du Festival des films daventure et de
montagne dAutrans, en France. Par la suite, il a réalisé
un second film, K2 Journal Vertical, signifiant ainsi son
désir de partager sa passion pour lalpinisme.
En plus de la réalisation documentaire, Claude-André
a travaillé durant six ans à explorer les différentes
facettes du cinéma en tant que machiniste, gréeur,
monteur et caméraman. Au sein des Nations Unies, il
a passé lannée 2004 à travailler
aux premières élections présidentielles
en Afghanistan. Et cette année, il est le responsable
du déneigement pour tout le pays. Après des
voyages à Haïti, au Pérou, en Équateur,
et en Russie dans le cadre de projets de développement,
il revient ainsi à son premier amour, le travail humanitaire.

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Fernand Bélanger
Cinéaste dans une classe à part, décapant
et stimulant, autant par les thèmes quil aborde
que par le style quil donne à ses films, Fernand
Bélanger est un réalisateur dont les préoccupations
historiques, politiques et culturelles teintent sa vision
du monde. Désinvolte, imaginative, poétique,
et engagée, son oeuvre se porte à la défense
des aspirations du peuple québécois, presque
noyé dans locéan culturel et économique
américain, et revendique le droit pour chaque citoyen
de la planète de vivre sa vie en toute liberté.
Au travers dune carrière qui séchelonne
sur près de quarante ans Fernand Bélanger
a réalisé de nombreux longs-métrages
de fiction et documentaires. Des films comme Ty-peuple, De
la Tourbe et du restant, Lémotion dissonante,
Passiflora et Le Trésor archange rendent compte de
son amour pour ces écorchés vifs qui sentent
le besoin de sexprimer, pour ces gens qui se battent
pour leur survie, pour la langue québécoise,
pour ce pays en devenir, et de son besoin de créer
sans contraintes. Réalisateur, monteur et scénariste,
il est perçu par plusieurs comme un esprit libre qui
agit toujours en accord avec ses convictions profondes.
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Michel Gauthier
En 1999, Michel Gauthier a entrepris une croisade pour convaincre le gouvernement dabandonner les nouveaux projets de production privée dhydroélectricité sur les rivières du Québec. Appuyé par plusieurs regroupements de citoyens et par des artistes engagés, le réalisateur a tourné le film Rivières dargent afin de conscientiser les gens des régions et des grandes villes sur limpact social, économique et environnemental de la construction de barrages hydroélectriques privés.
Photographe de plateau de tournage pendant une vingtaine dannées, Michel connaissait déjà bien le cinéma, les médias, et leur capacité à rejoindre le grand public pour le sensibiliser à une cause. Son choix de faire du documentaire pour émettre son opinion et celle des autres sur le débat environnemental lui est venu naturellement. En compagnie de ses acolytes, Michel a mis sur pied lopération Adoptez une rivière et par la suite, la Fondation Rivières. Depuis, au sein de la fondation, il poursuit sans relâche son travail pour sauvegarder les rivières du Québec. Malgré quelques victoires, le combat, lui, nest pas terminé.

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